Interêt du site
Ces deux sites sont représentatifs des nombreux affleurements de conglomérats siliceux et de grès quartzeux de la vallée de l’Egvonne. Certains blocs utilisés comme polissoir ou composant de dolmen présentent un intérêt archéologique complémentaire.
L’ « éocène détritique », produit d’altération continentale, est composé de divers faciès affleurant sur les versants de la vallée de l’Egvonne : argile à silex roulés et/ou brisés (les silex sont souvent patinés de rouge) avec des niveaux sableux intercalés, conglomérats siliceux et grès quartzeux associés. Ces deux dernières roches, connues sous le nom de perrons, forment des blocs ou des dalles abondants dans cette vallée et sont facilement repérables dans les champs.
Argiles, sables, silex proviennent initialement de l’Argile à silex, résidu de décalcification de la craie du Sénonien. De - 70 millions à - 50 millions d’années environ, sous climat chaud et humide, ces produits ont été plusieurs fois transformés au niveau des sols (silicifications), remaniés et transportés par des cours d’eau divagants. Des précisions pétrographiques relatives aux conglomérats et au grès sont apportées.
Cette formation, recouverte par des calcaires lacustres de l’éocène moyen, est estimée d’âge éocène inférieur par comparaison avec les dépôts
continentaux du Sud du bassin de Paris.