Interêt du site
En val de Blois, le risque d’inondation figure au premier plan des risques naturels ; le val a été notamment inondé lors des grandes crues de la Loire en 1846, 1856 et 1866. Divers dispositifs de protection, levées et déversoirs, ont été mis en place dans le lit majeur du fleuve. Les aménagements originaux dans le val de Blois constituent un exemple de référence pour la Loire moyenne.
Les digues et les aménagements constituent un système complexe de protection et de dérivation des eaux. Le déversoir de la Bouillie, ainsi que celui de Montlivault construit plus en amont à 9 km en sont des ouvrages essentiels car écrêteurs.
Les déversoirs permettent d’abaisser la hauteur d’eau au niveau du pont Jacques Gabriel et des levées du quartier Vienne. La réduction des débits protège les secteurs endigués en rive gauche et en rive droite de Blois, limite le risque de brèches dans les levées et met le pont en sécurité.
La Loire, bras de décharge, et son prolongement vers la vallée du Cosson, peuvent être considérés comme un « fleuve sec ». Celui-ci sera en eau lors des remontées importantes du niveau de la Loire. L’enceinte continue des secteurs de Vienne et de Bas-Rivière délimite une sorte d’ île entre la Loire et le chenal d’écoulement côté Cosson.
Ces divers dispositifs n’empêchent évidemment pas une inondation par montée lente des eaux liée à l’élévation du niveau de la nappe alluviale et aux infiltrations sous les levées...
Blois, quai de la Saussaye.